Cercle de lecture du 18 décembre 2015
Les chaussures italiennes :
Henning Mankell
Henning Mankell, auteur suédois mort le 5 Octobre 2015 à l’âge de 67 ans vivait entre la Suède et le Mozambique où il a créé un théâtre. Les livres de Mankell ont été traduits en 35 langues et écoulés à 40 millions d’exemplaires.
Frédérik vit depuis 12 ans sur une île avec son chien et son chat. Il a la visite 3 fois par semaine de Jansson « postier », il arrive l’hiver avec son hydrocoptère et son bateau l’été. Frédérik était chirurgien, cette maison appartenait à ses grands-parents. Jansson est son lien avec la grande terre, il est hypocondriaque, et les échanges avec Frédérik se cantonnent à des soins ou diagnostics et quelques médicaments remisés dans un hangar qui jouxte la maison.
Dans ce hangar, il y a un bateau que Frédérik envisage de réparer. Les journées de Frédérik sont rythmées par :
- Son bain quotidien dans le trou fait dans la glace
- L’écriture de son journal
- Des descriptions du temps, de la température
- Des souvenirs de son enfance
Aux beaux jours en Janvier sur la neige une silhouette noire sur fond blanc, qui pousse un déambulateur, Harriet, son amour de jeunesse est là pour lui faire respecter une promesse. Aller dans le lac de la forêt, mais encore ?
Le voyage s’effectue avec quelques péripéties et un évènement que Frédérik n’avait pas prévu, il va connaître sa fille. Ce voyage s’interrompt, mais Frédérik va faire un grand voyage intérieur qui l’amène à revoir la jeune fille qu’il a opéré malencontreusement.
Les vagabondages d’Harriet et de sa fille se poursuivent parallèlement pour un jour se retrouver à nouveau dans cette maison sur l’île.
Les chaussures Italiennes : pourquoi ce titre ? Vous le découvrirez en lisant ce récit. Elles ont une importance aux yeux des personnages.
« Paroles du père » serveur dans un restaurant : l’important est d’être bien dans ses chaussures pour être serveur. L’important, c’est d’être bien dans ses chaussures, alors là on ne pense pas aux pieds.
Autre citation :
« Nous avons peur de nous-mêmes et de ce que nous apercevons de nous chez les autres ».
Sylvette Chabrier